Ils portent sur le même sujet : il s'agit de flécher beaucoup plus d'argent vers les entreprises. Le problème se pose avec encore plus d'acuité aujourd'hui qu'hier, en raison de la crise économique que nous traversons. Jusqu'à présent, les entreprises sont sous perfusion : elles ont bénéficié du fonds de solidarité, du mécanisme de chômage partiel et du prêt garanti par l'État mais demain, ces dispositifs n'existeront plus et il faudra rembourser les prêts garantis. Les reports de charges vont se transformer et devront être décaissés. Il est donc important que les entreprises disposent de trésorerie.
C'est pourquoi je vous propose, par l'amendement no 914 , d'étendre le dispositif de réduction de l'impôt sur le revenu pour investissement dans des petites et moyennes entreprises – IR-PME – afin de renforcer le financement des entreprises par les particuliers. Il s'agit notamment d'en augmenter les plafonds, actuellement de 50 000 et 100 000 euros, en les portant respectivement à 75 000 et 150 000 euros. Je propose également d'en relever le taux à 30 %.
L'amendement no 915 a le même objectif mais prévoit des plafonds différents.
Quant à l'amendement no 2564 , il vise à aménager la fiscalité de plusieurs produits en faveur des investissements productifs en doublant les plafonds qui leur sont appliqués, qui sont actuellement de 12 000 ou de 20 000 euros.