Au fond, ces amendements soulèvent deux questions. La première est celle du financement des entreprises, en particulier des très petites entreprises et des PME qui, dans les circonstances actuelles, ont un besoin encore plus aigu de financements et de trésorerie. De ce point de vue, il faut absolument recourir à la solution que constitue l'épargne mobilisée par les Français.
La deuxième question a trait au patriotisme économique et territorial que nos concitoyens appellent de leurs voeux, y compris dans la période actuelle, parce qu'ils souhaitent contribuer à la relance.
L'Europe a desserré l'étau, et c'est heureux : à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles. J'entends la proposition du rapporteur général et du ministre délégué de proroger le dispositif d'une année mais, à mon sens, il faut également augmenter les plafonds.