Je signale par ailleurs que la dernière fois que nous avons augmenté le plafond de cet avantage fiscal, dans les années 2000 – nous en avons longuement discuté, monsieur le rapporteur général – cela n'a pas créé les emplois escomptés. Cela a juste fait entrer dans la niche des emplois déjà existants de salariés à domicile, par pur effet d'aubaine.
Je soutiendrai donc l'amendement no 1370 défendu par M. Bernalicis : il est indispensable de revoir le fonctionnement du crédit d'impôt pour services à la personne. Il ne faut sans doute pas l'éliminer, mais l'affiner. Nous avons travaillé sur le sujet l'année dernière avec M. Dirx, présent ce soir dans l'hémicycle, en auditionnant toutes les associations de salariés à domicile.