Je ne sais pas comment il faut le dire, et je le dirai le plus simplement possible : je suis très opposé à ce que l'on empêche une petite construction – et même parfois une construction un peu plus grande – dans un espace protégé. Pour l'instant, de toute façon, tout y est formellement interdit. Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur le rapporteur général : c'est une question d'équilibre. Mais il faudrait renverser l'équilibre dans l'autre sens, car si les hommes ont disparu dans nos territoires – notre président de séance, vice-président de l'Assemblée nationale le sait bien – les normes, elles, ont fleuri, et elles sont de toutes sortes. Nous avons des parcs nationaux, des sites Natura 2000, diverses directives… et les arbres sont en train d'entrer dans les maisons – forcément, les personnes un peu âgées n'arrivent pas à faire face !
Je ne veux pas être trop long et je reprendrai un peu plus tard, monsieur le vice-président – j'ai bien compris ce que vous m'avez expliqué. Il ne faut rien changer, car la situation est déjà assez catastrophique. Mais si nous voulons garder les jeunes, il faudra tout de même les laisser construire un peu quelque part.