Il vise à doubler le plafond du crédit d'impôt accordé au titre des frais de garde d'enfant dans la limite de 50 % des dépenses effectuées, en le portant de 2 300 euros à 4 600 euros, pour trois raisons principales.
Premièrement, le crédit d'impôt est complètement déconnecté du montant des frais de garde, qui atteignent en moyenne 411 euros mensuels par ménage pour un enfant de moins de trois ans.
Deuxièmement, dans la société actuelle, le plus souvent, les deux parents travaillent. Dès lors, le coût de la garde de l'enfant ne doit pas constituer un frein à l'acceptation d'un travail ou à la reprise d'une activité par l'un des deux conjoints ou par le parent isolé.
Troisièmement, la démographie française souffre terriblement : il ne vous aura pas échappé que, dans tous les territoires, même à Paris, en cette rentrée scolaire, les écoles comptent plusieurs milliers d'enfants en moins. Ce phénomène touche désormais tous les niveaux d'enseignement.
Il faudra donc bien que notre politique familiale prenne un tournant plus nataliste si nous ne voulons pas subir un vieillissement accéléré de la population, avec tous les effets funestes qui y seraient liés.