… puisque nous proposons de multiplier cette contribution exceptionnelle par deux. L'investissement recule, alors que l'épargne des plus fortunés explose – une étude l'a révélé il n'y a pas longtemps – sans ruisseler. Selon une autre étude récente, les très riches investissent non plus dans l'économie réelle mais dans la dette des ménages plus pauvres et dans celle de l'État. C'est une économie circulaire à sa manière.
Notre collègue Bernalicis a rappelé que cette disposition concerne les revenus supérieurs à 250 000 euros. Pour un couple, les revenus visés sont supérieurs à 500 000 euros : leur capacité contributive est importante. Plutôt que de consacrer cet argent à l'épargne, nous proposons qu'une partie vienne abonder les recettes de l'État. Vous avez affirmé, monsieur le ministre, que nous ne proposions pas souvent des recettes : saisissez la balle au bond, parce que vous avez, grâce à cette disposition, la possibilité de renforcer les recettes pour faire face aux conséquences de la pandémie.