Ensuite, et cela vous concerne directement, monsieur le ministre délégué, j'ai dit, lors de la discussion générale, que nous étions dans le brouillard, que personne ne savait ce qui allait se passer, la situation se dégradant constamment, et je vous avais suggéré, ainsi qu'à M. Le Maire, de faire preuve d'une certaine souplesse – comme d'autres démocraties l'ont fait – , c'est-à-dire de prévoir, en cette période d'incertitude, des réserves de crédits permettant d'ajuster la politique budgétaire.
Aussi, monsieur le ministre délégué : allez-vous déposer des amendements ? Comptez-vous rédiger une lettre rectificative, comme c'est déjà arrivé par le passé ? Au vu des changements survenus entre le moment où vous avez arrêté vos hypothèses et celui où nous débattons, chacun comprend bien qu'il y aurait quelque chose de surréaliste à continuer à travailler sur la base de ces hypothèses. Je ne vous reproche nullement les prévisions que vous aviez faites à l'époque. J'estime simplement qu'il faut s'adapter. En général, cela passe par une lettre rectificative. Qu'envisagez-vous pour éclairer la discussion ?