Monsieur le rapporteur général, le PFU a été créé y compris pour des gens qui n'ont que des obligations d'État en portefeuille, ce qui est la définition même de la rente, alors que pour l'immobilier le barème continue de s'appliquer. L'amendement de M. Mattei est plein de sagesse. Il est bien plus risqué d'acheter un appartement – ou une maison – pour le louer que d'avoir un portefeuille d'obligations d'État. Or la rente bénéficie du PFU mais celui qui investit en achetant un logement pour le louer est soumis au barème. Expliquez-moi quelle est votre logique dans une situation, en outre, de pénurie de logements.
Êtes-vous conscient que la France compte 58 % de propriétaires, 13 % de logements sociaux, et, pour le reste, des bailleurs privés dont la proportion diminue d'année en année car les gens ne veulent plus ? Il existe une complète discrimination entre les revenus d'un investissement dans le logement par rapport à un investissement sans aucun risque dans des obligations d'État. C'est intenable et j'en appelle à votre cohérence intellectuelle.