Il s'agit d'un amendement très technique, que je soutiens au nom du président Woerth. Il vise à clarifier le droit applicable en matière fiscale pour les marchands d'art dont la vente initiale a été bloquée et risque d'être annulée. En effet, deux dispositifs fiscaux de droit commun peuvent s'appliquer en pareilles circonstances. Le premier prévoit qu'en cas de refus de délivrance du certificat d'exportation, l'entreprise peut constituer une provision pour risque de non recouvrement de créance. Le deuxième précise quant à lui que les prestations de service directement liées à l'exportation sont exonérées de TVA dès lors que le bien qui a fait l'objet d'un refus d'exportation est finalement exporté car l'État n'a pas formulé d'offre d'achat.
Il existe un vide juridique dans ce domaine et il convient de sécuriser les dispositifs existants. Monsieur le ministre délégué, il nous semble que cet amendement vise à confirmer directement le droit déjà applicable, tout en procurant une sécurité juridique bienvenue, et ce sans nullement modifier les mécanismes d'acquisition par l'État de biens culturels présentant le caractère de trésor national.
Veuillez m'excuser, mais j'ai tâché de faire simple…