J'adhère bien sûr à tout ce qu'a dit ma collègue Céline Calvez. Je rappellerai aussi que notre collègue Joël Giraud s'était beaucoup battu pour que les dispositifs de crédit d'impôt soient évalués et ne bénéficient qu'à ceux qui en ont le plus besoin. C'était la raison pour laquelle nous avions borné celui relatif au spectacle vivant à la fin de l'année 2022, en inscrivant dans la loi une clause de revoyure régulière devant le Parlement.
En ma qualité de rapporteure spéciale pour la mission « Culture », j'estime qu'il est important de continuer à être vigilants quant à la bonne application de ce dispositif. Il n'en demeure pas moins que, dans ce contexte particulier, cet outil cible efficacement les PME du secteur. En effet, 86 % des bénéficiaires déclarent un chiffre d'affaires inférieur à 5 millions d'euros. Son prolongement et son élargissement sont donc importants, car si le secteur bénéficiera en priorité des crédits d'urgence et du plan de relance de la culture, il conviendra aussi d'accompagner durablement sa reprise d'activité, qui promet d'être longue et difficile.