Elle a notamment permis de financer les investissements de mise aux normes de nos restaurants, en particulier dans les zones rurales ; elle a également permis, même s'il reste beaucoup à faire, d'entamer une révision des grilles salariales ; elle a surtout permis aux restaurateurs de reconstituer leurs marges.
Or cette reconstitution des marges est un enjeu primordial pour cette profession qui souffre énormément, après trois mois de fermeture pendant le confinement, après une reprise en accordéon, après avoir dû assumer les charges supplémentaires liées aux protocoles sanitaires et alors qu'aujourd'hui elle subit le couvre-feu – on peut d'ailleurs se demander pourquoi avoir choisi de faire débuter celui-ci à vingt et une heures au lieu de vingt-deux heures ou vingt-deux heures trente, ce qui aurait permis de sauver le service du soir.
C'est la raison pour laquelle nous proposons d'appliquer un taux de TVA réduit à la restauration. Sans mesure indispensable pour compléter les dispositions concernant l'activité partielle, beaucoup de restaurateurs resteront sur le carreau.
Il y a urgence ! La France est le pays de l'art de vivre et de la gastronomie, et nous sommes en train de perdre ses plus beaux ambassadeurs.
Arrêtez de stigmatiser nos restaurants, nos bistrots, nos cafés, que vous êtes en train d'assassiner, économiquement, alors que personne n'a réellement la certitude qu'ils sont des foyers de contamination. Jusqu'à preuve du contraire, ils font au contraire partie des commerces qui mettent en place les protocoles sanitaires les plus drastiques.
Le 21/10/2020 à 13:46, Laïc1 a dit :
Du moment que l'on ne touche pas à l'école, les restaurants peuvent bien tous fermer...
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