Cet amendement d'appel me permet d'évoquer la situation des discothèques durant l'examen de cette première partie du projet de loi de finances. Le secteur est très fortement affecté par la fermeture administrative des établissements de nuit, toujours en vigueur.
Si le Gouvernement apporte à ces établissements une aide directe à la prise en charge des loyers et des autres frais, d'un montant de 15 000 euros mensuels maximum, plusieurs difficultés subsistent. Certains établissements doivent s'acquitter de frais fixes bien supérieurs à cette somme, notamment les plus gros, ceux dont les salariés sont très nombreux, et qui se trouvent en Île-de-France ou dans les territoires touristiques. En outre, dans ces derniers, les établissements devront fermer cet hiver, ce qui pose la question du chômage partiel.
Pouvez-vous nous indiquer jusqu'à quand les discothèques pourront bénéficier de cette aide plafonnée à 15 000 euros ?
J'appelle en outre votre attention sur les gérants, qui ne reçoivent aucune rémunération depuis sept mois. Alors que leurs familles sont parfois en grande difficulté, ces problèmes passent « à la trappe ». Comment le Gouvernement compte-t-il donc aider à la rémunération des gérants ? Actuellement, ils ne bénéficient d'aucun dispositif, alors, j'y insiste, qu'ils ont des familles, des loyers et des études à payer pour leurs enfants.