Monsieur le rapporteur général, personne ne peut nier l'effort important consenti par le Gouvernement pour les activités visées par ces amendements. Il se trouve que, lorsque ces mesures ont été votées, on espérait que le virus disparaîtrait progressivement au bout de trois, quatre ou cinq mois, et que l'activité reprendrait. Or ce n'est pas malheureusement pas le cas.
Compte tenu du coût des loyers pour un restaurant dans les grandes métropoles, à Paris en particulier, et du coût éventuel de remboursement d'un emprunt, après un investissement, chacun sait que le fonds de 10 000 euros ne suffit malheureusement pas. Certains loyers atteignent 7 000, voire 8 000 ou même 10 000 euros par mois : les restaurateurs qui y consacrent totalement l'aide qu'ils ont perçue du fonds ne peuvent plus payer le reste ! Les amendements proposés sont des amendements d'appel visant à alerter sur le fait qu'en dépit de l'importance de l'effort réalisé, les moyens mis en oeuvre ne suffisent pas à sauver des entreprises, et qu'il faut donc inventer autre chose : payer une partie de la perte d'exploitation ou des frais fixes de ces entreprises, sans quoi elles risquent fort de disparaître.