Mais vous avez tort de considérer systématiquement ce problème de façon statique, en partant du principe que dans deux, trois, cinq ans les gammes proposées par les constructeurs automobiles seront les mêmes qu'aujourd'hui, alors que les constructeurs automobiles ne cessent de proposer des véhicules toujours plus propres. Mme la ministre et moi l'avons dit, cette fiscalité a évidemment pour but d'inciter les consommateurs à modifier leurs comportements d'achat, mais aussi à amener les constructeurs et les fabricants à contribuer à la transition écologique. Ceux-ci sont d'accord : il suffit pour s'en convaincre d'écouter les patrons de Renault et de PSA exposer leur stratégie tout à fait volontariste dans ce domaine.
Notre politique est donc totalement cohérente. Nous l'avons dit en commission, les véhicules, notamment certains SUV, deviennent de plus en plus propres et respectueux de l'environnement, tout en restant adaptés à des terrains comme les zones de montagne. Il ne faut pas opposer ville et campagne, montagne et plaine : c'est l'ensemble des véhicules qui doit évoluer vers plus d'écologie.
Monsieur Brun, honnêtement, si les chiffres que vous nous avez indiqués étaient exacts, je comprendrais tout à fait votre colère, mais ils ne correspondent en rien à l'article proposé par le Gouvernement.