Cet amendement n'a pas été examiné en commission élargie. Il porte sur un sujet longuement abordé lors de la précédente législature : le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies. Plusieurs évolutions ont permis l'ouverture de son capital à condition qu'il demeure majoritairement public. Cet amendement vise à revenir à la situation qui prévalait auparavant, dans laquelle son capital était uniquement public et non majoritairement public.
Ce débat soulève des enjeux de santé publique. Je ne voudrais pas que notre pays revive un scandale comparable à celui du sang contaminé causé par l'intervention d'investisseurs ayant acheté des plaquettes ailleurs. Nous gagnerions à revenir à la structure capitalistique du Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies qui prévalait précédemment.