C'était le deuxième jour. Quelles qu'en soient les raisons, même si on est d'accord sur tout, il faut être là tout le temps ! Dans le cadre actuel, les Français sont d'abord représentés par les Français, et par leur Président.
Bien sûr, après cela, on peut dire que le plan de relance n'en est pas un. Vous le savez aussi bien que moi ! Nous allons recevoir 40 milliards d'euros, mais comme nous cotisons à proportion de ce que nous recevons, nous allons contribuer à hauteur de 17 % du total de ce qui est donné. Pour avoir 40 milliards, nous allons donc en donner 66.
Si l'Europe politique existait, et si elle voulait exister un jour, il faudrait que ses ressources propres soient supérieures aux contributions des nations, parce qu'alors elle pourrait parler au nom de l'Europe, et dire quelles sont ses priorités. Ce n'est pas le cas. Le plan de relance n'y pourvoira d'aucune manière, et d'ailleurs, personne n'a dit comment on allait le financer.
Vous savez aussi bien que moi que nous avons cédé à certains sous prétexte qu'ils étaient, eux, frugaux – je ne sais pas qui a inventé cet adjectif, mais figurez-vous que nous, les Français, sommes très frugaux, que nous sommes même les plus frugaux et que, étant ceux qui paient la frugalité, nous avons tout de même des droits sur l'adjectif.