Elle le sera, monsieur le président. Il faut vraiment un rapport pour savoir ce qui se passe véritablement. Ainsi, les dépenses administratives de l'Union européenne vont atteindre plus de 73 milliards d'euros, en augmentation encore de 4 %. J'ajoute qu'en commission des affaires étrangères, on constate chaque année lors de l'examen du budget, M. Brindeau peut en témoigner – même M. Bourlanges a émis à ce sujet sinon de sévères critiques, du moins des remarques – , un décalage extraordinaire entre le sentiment que cela ne va pas et, à la fin, des votes positifs – à l'exception des collègues qui traditionnellement votent contre.
On ne peut pas, je le redis, continuer à verser un argent si rare et si difficilement acquis par nos concitoyens à une organisation qui fait tant de mal à la France. Vous en portez clairement la responsabilité, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le rapporteur général. Il suffit de comparer les 10 milliards nets par an qui vont lui être versés avec ce que l'on pourrait en faire pour les hôpitaux, sachant que le Ségur de la santé ne représente que 6 milliards. Je crois vraiment que les Français vont pouvoir rapidement juger ce qu'il en est.