Si c'était le cas, nous nous retrouverions avec une société en majorité privée, qui héritera de l'exploitation de la liaison rapide Paris-Charles-de-Gaulle pour cinquante ans, sans aucun garde-fou s'agissant des redevances qu'elle pourra exiger.
Pourquoi l'État n'a-t-il pas conduit les travaux en maîtrise d'ouvrage lui-même ? Pourquoi recourt-il à une concession d'une durée de cinquante ans ? Telles sont les questions qui nous intéressent et auxquelles nous souhaiterions obtenir des réponses claires et précises. Et qu'est-ce qui nous garantit que nous ne sommes pas en train de reproduire, à petite échelle, ce que l'État a fait à grande échelle avec les autoroutes, dont nous avons parlé hier tard dans la nuit ?