Madame la présidente, je comprends qu'il y ait des procédures pour encadrer nos débats, mais parfois, on peut aussi décider de ne pas s'astreindre à ce cadre rigide. Voilà une heure et demie que nous débattons, avec des arguments intéressants et des confrontations d'idées sur le texte. Tout comme M. Jumel, je ne comprends pas pourquoi nous ne pourrions pas donner deux, trois, voire quatre minutes au ministre pour qu'il nous réponde sur un certain nombre de sujets. Je n'ai pas l'impression que ce faisant, nous nous affranchirions de manière insupportable du règlement, et cela nous éviterait d'être dans une caricature de débat, avec une litanie d'interventions, mais sans la parole du Gouvernement. À quoi servons-nous, si nous n'arrivons pas à modifier les choses ?