… les Pyrénées, l'agriculture et maintenant l'Algérie.
À Alger, dimanche dernier, aux côtés de mon collègue Jean-Yves Le Drian, j'ai rappelé mon attachement à ce pays, où mon grand-père naquit en 1899, et à l'amélioration de ses relations commerciales avec le nôtre. Le Président de la République, dans les jours qui viennent, et le Premier ministre le 7 décembre, auront l'occasion d'exprimer la volonté de la France d'améliorer la coopération économique entre nos deux pays, ce qui est dans l'intérêt de l'un comme de l'autre.
Des signaux très concrets ont été envoyés lors de ce déplacement. Le projet d'usine PSA à Oran, bloqué depuis des années, s'est enfin débloqué. Il est, là encore, dans l'intérêt de la France que l'économie algérienne se porte mieux. C'est aussi une façon d'éviter des flux migratoires trop importants et de retrouver, pour chaque pays, une vraie puissance économique.
L'Algérie est confrontée, avec la chute des prix du pétrole, à un défi économique majeur. Elle fait des efforts considérables pour restaurer la compétitivité de son économie et offrir des emplois à chacun. Nous devons l'encourager et l'accompagner dans cette direction.
Je ne serai pas plus long sur le sujet, mais je veux vous redire à quel point il est stratégique, pour la France, de construire, non seulement sur des mémoires dont chacun sait combien elles sont douloureuses de part et d'autre, mais aussi sur un avenir positif, conquérant et économiquement solide pour nos deux nations.