Je veux aussi compléter mes propos sur l'industrie, car l'enjeu est majeur pour notre nation.
Il n'y a pas, d'un côté, l'industrie de demain formidablement innovante, qui s'en sortira, et, de l'autre, l'industrie traditionnelle, qui aurait vocation à disparaître. Je veux être très clair sur ce sujet, car il relève d'un choix stratégique du Président de la République et de l'ensemble du Gouvernement. Seule l'industrie de très haute technologie aurait de l'avenir, disent certains ; mais je ne le crois pas du tout. Il y a, bien entendu, de la place pour cette industrie-là, qu'illustre par exemple la société ST Micro Electronics, que j'ai récemment visitée lors de mon déplacement en Isère. Modèle d'entreprise franco-italienne de pointe, elle dispose de technologies très développées et a des clients comme Apple. Les semi-conducteurs qu'elle développe sont parmi les plus performants au monde, et c'est tant mieux, et ses investissements dans l'innovation se chiffrent, non en dizaines ou en centaines de millions d'euros, mais en milliards : encore tant mieux. Cette entreprise est un magnifique champion, à la pointe du progrès, des technologies et de la digitalisation. C'est parfait.
D'un autre côté, il y a dans les Vosges une cristallerie, la cristallerie Saint-Louis, créée en 1586. Nous pouvons être tout aussi fiers du savoir-faire de ses ouvriers.