Pour Alpine Renault, que vous avez cité, c'est la même chose. J'espère que nous aurons l'occasion d'inaugurer ensemble le nouveau site Alpine Renault à Dieppe. Alpine Renault, c'est une pépite, c'est notre histoire – son bleu de France a dû faire rêver plus d'un parmi nous, moi le premier. Elle n'aurait pas eu d'avenir, à Dieppe ou ailleurs, si Renault n'avait pas été capable de se restructurer, de conclure des alliances, des rapprochements, notamment avec Nissan, pour être l'un des premiers constructeurs automobiles mondiaux.
Voyez, messieurs, mesdames les députés, qu'il y a un lien entre d'un côté la TPE, la PME, leur capacité à grandir et de l'autre côté de grands groupes mondiaux, qui tiennent la route et qui sont parmi les plus compétitifs au monde.
C'est donc une stratégie globale qu'il faut développer. L'avenir de l'industrie française, je le redis, réside évidemment dans l'amélioration de notre offre, dans l'innovation, dans la capacité à se digitaliser, à grandir, et dans une plus grande solidarité entre les grands groupes et les PME – la question des délais de paiement sera probablement au coeur de discussions l'année prochaine.
N'opposons pas une industrie d'hier à une industrie de demain : défendons surtout une industrie nationale !