Il concerne une autre filière de l'activité économique dans les départements d'outre-mer : le transport aérien.
Comme vous le savez, les compagnies aériennes ont totalement cessé leur activité pendant plusieurs mois. Elles sont extrêmement fragiles puisque leur marché est très limité alors que les coûts structurels sont les mêmes qu'en Europe. Elles représentent bien souvent l'unique moyen de relier les territoires d'outre-mer et l'Europe car Air France ne pourrait bien sûr, à elle seule, assurer les liaisons.
Ces compagnies européennes, réunies en ce moment même pour plaider leur cause au sein de la délégation aux outre-mer – ce qui explique d'ailleurs l'absence de certains députés d'outre-mer ce matin – , nous demandent, et vous demandent, de les accompagner au cours de cette période de redressement qui durera jusqu'en 2024. Si celle-ci elle est difficile pour tout le monde, elle l'est un peu plus pour les compagnies d'outre-mer que pour Air France qui bénéficie d'une subvention nationale extrêmement élevée. L'objectif étant d'assurer une concurrence nécessaire afin que les prix des liaisons aériennes entre l'Hexagone et l'outre-mer soient les plus faibles possible, ces entreprises souhaitent avoir accès au barème de compétitivité renforcée prévoyant une exonération des charges sociales.