Ces amendements identiques, déjà bien défendus par mes collègues, ont pour objectif de placer dans le mécanisme du LODEOM renforcé le secteur de l'aérien dans les outre-mer. On sait que les compagnies aériennes qui desservent nos territoires ultramarins sont toutes en grande difficulté depuis le début de la crise sanitaire, qu'il s'agisse de Corsair, d'Air Caraïbes, de French Bee, d'Air Tahiti Nui… L'avenir de plusieurs d'entre elles est menacé à court ou moyen terme. Or la perte d'une seule de ces compagnies pourrait avoir de graves conséquences à la fois sur l'emploi local et sur la continuité territoriale entre l'Hexagone et nos territoires. Il est donc essentiel qu'un soutien leur soit apporté.
Je suis très heureuse que ces amendements puissent amener ce matin au coeur de ce débat national qu'est l'examen d'un PLFSS les difficultés et la question de la survie des territoires ultramarins.