Les entreprises françaises en sont d'autant plus touchées que le premier bâtisseur, ce sont les collectivités publiques.
Deuxièmement, s'agissant des ETI – à propos desquels il y a déjà eu un débat hier – , on sait que c'est un des handicaps structurels de la France que d'en avoir si peu, et plusieurs des amendements soutenus précédemment prenaient en compte cette préoccupation.
Troisièmement, s'agissant du transport aérien, l'exemple de la Nouvelle-Calédonie est significatif : on sait très bien que, si ce secteur n'y est pas puissant, des tensions s'exercent sur les tarifs, au détriment de nos concitoyens qui ne peuvent plus alors se déplacer ; et c'est globalement l'effondrement des dessertes car, comme d'ailleurs en Corse, elles ne vivent que grâce aux subventions apportées par les collectivités locales.
Attention à la survie de tous ces pans de l'économie : vous ne pouvez pas traiter les outre-mer comme la métropole. Je vous rappelle que les outre-mer sont la richesse de la France et la deuxième façade maritime mondiale. Ne l'oublions pas.