Je conseille à notre collègue Sylvain Maillard, pour lequel j'ai par ailleurs beaucoup d'amitié, de se déplacer ne serait-ce qu'à cent kilomètres de Paris : il verra qu'il n'y a pas – ou presque – de transports en commun. Imaginez les conséquences qu'aurait l'adoption de la disposition que vous proposez ! D'abord, les entreprises seraient libres de l'appliquer ou non, ce qui créerait une distorsion de concurrence. Les salariés ne seraient pas placés sur un pied d'égalité. Pire encore, je rappelle que certaines personnes n'ont pas d'autre choix que d'utiliser leur voiture pour aller travailler. La gare de Chartres, par exemple, accueille des milliers de voyageurs chaque jour, mais certains, pour y parvenir, doivent faire une heure de voiture.