Je ne fais aucun reproche, sur le fond, à notre collègue Sylvain Maillard, qui défend très bien les Franciliens. Je suis davantage gêné, en revanche, par l'argument apporté en réponse par le rapporteur général et le Gouvernement. Nous avons déjà évoqué cette question l'an dernier. Les contrepoints que nous venons d'apporter étaient déjà valables et ils le sont plus encore aujourd'hui : la République est une et indivisible – c'est précisément le débat du moment ! Il est faux de prétendre que ce qui pose problème, c'est l'estimation du coût du dispositif : nous ne pouvons pas accepter cet argument. Qu'on rejette l'amendement parce qu'il ne concerne pas tous les Français, d'accord ; mais on ne peut pas s'y opposer uniquement parce qu'il entraînerait un coût de 500 millions d'euros.