Mes chers collègues, avec l'amendement no 1887 , cosigné par tous les membres du groupe Les Républicains, nous vous invitons à témoigner de manière très concrète et directe du soutien de la nation à l'endroit des sapeurs-pompiers de France. Parce que nous voulons qu'ils bénéficient immédiatement d'un gain de pouvoir d'achat, nous proposons d'aller au-delà de l'amendement du Gouvernement
Il faut différencier deux surcotisations sur la prime de feu, car depuis 1991, les sapeurs-pompiers en paient une au titre des cotisations salariales, et les conseils départementaux en paient une autre au titre des cotisations patronales. Nous proposons de supprimer les deux. Concrètement, cela revient à donner un ballon d'oxygène, d'une part, aux sapeurs-pompiers puisqu'ils constateront une augmentation immédiate sur leur fiche de paie, d'autre part aux conseils départementaux qui disposeront de capacités budgétaires accrues pour financer les SDIS.
Nous avons demandé un scrutin public sur cet amendement mais, malheureusement, il n'aura peut-être pas lieu si l'adoption de l'amendement du Gouvernement fait tomber les autres amendements en discussion commune.
J'ai également déposé deux amendements de repli qui visent, l'un, à l'instar de celui du Gouvernement, à ne supprimer que la surcotisation patronale, l'autre, à ne faire porter l'exonération que sur la part salariale de la surcotisation.
En résumé, nous voulons agir rapidement en jouant sur les deux leviers, cotisations patronales et salariales, pour qu'au-delà des discours traditionnels que nous tenons les uns et les autres, le 4 décembre, dans l'Yonne, la Haute-Loire, la Sarthe et ailleurs, à l'occasion de la Sainte-Barbe, patronne des sapeurs-pompiers, nous soyons concrets en ajoutant sur leur fiche de paie 80, 90 ou même 100 euros. Il s'agit de témoigner notre reconnaissance à des hommes et des femmes dont nous savons tous l'extrême dévouement – ils l'ont montré lors de la crise sanitaire comme dans chacun des actes de leur vie quotidienne.