Je voudrais également apporter mon soutien au FISAC. Je relève une certaine contradiction entre les discours de compassion à l'égard du monde rural et l'insistance avec laquelle on rabote des dispositifs n'engageant pourtant que de faibles crédits, ce qui constitue autant de signaux négatifs. L'exemple des stations-service développé à l'instant est effectivement édifiant : on a des bornes électriques mais plus de station ! Pour avoir été élu local et avoir participé à l'élaboration de dossiers qui mobilisaient des crédits du FISAC, j'ai trouvé que les procédures étaient particulièrement longues, incertaines et compliquées, et que les délais de paiement étaient souvent inadaptés. Je pense que nous avons besoin de réexaminer l'ensemble des circuits empruntés par le FISAC. Mais, de grâce, préservons ces quelques millions d'euros, qui ne sont que peu de chose au regard du volume des crédits en discussion.