J'apporterai des éléments d'information à M. Ruffin, qui est souvent dans la caricature, même si le sujet des contreparties est un sujet extrêmement difficile et que l'on peut partager certaines de ses préoccupations. Au moment de la création du CICE, on a effectivement dit que deux secteurs n'avaient pas besoin de crédits d'impôt, la grande distribution et le secteur financier.
Je me souviens que, dans les mois qui ont suivi, à côté des 400 millions de crédit d'impôt dont les grandes surfaces ont bénéficié, un certain nombre de taxes ont été instaurées dans le secteur, comme la taxe sur les surfaces commerciales, la Tascom, ou encore une taxe sur la pause méridienne, et le total était certes 400 millions d'euros de bénéfices pour ces entreprises mais aussi 300 millions de taxes. Notre collègue voit toujours le mauvais côté des choses, il serait bon qu'il ait l'ensemble des informations pour éviter les visions parcellaires et partiales.