Ayant eu l'occasion de travailler avec vous, monsieur le ministre délégué, je connais votre sens du concret et vous sais capable de résoudre des problèmes difficiles. Cela étant, de même que ma collègue Jeanine Dubié, je suis de tout coeur avec les collègues qui ont mis en évidence le problème des outre-mer. J'y retrouve totalement celui des montagnes et des vallées, comme on pourrait y retrouver, si l'on y prêtait attention, celui dont souffrent les banlieues depuis quarante ans.
Je suis certes dans l'incantation, mais notre rôle consiste à appeler l'attention. Ensuite, on pleure, mais il est alors trop tard et la colère est déjà dans les coeurs. C'est précisément dans ce moment où nous vivons tant d'épreuves, que le Président de la République a remarquablement rappelées hier soir, qu'il faut tenir compte de l'ensemble des changements qui affectent le monde et auxquels nous devons faire face.
De notre point de vue, ces merveilleux bouts de France représentent un enjeu considérable mais totalement délaissé. Il n'y a pas de politique réellement établie en leur faveur. Et, lorsqu'il y en a une, nos collègues ont raison, sur place, on n'a ni les moyens, ni les structures, ni l'intelligence qui permettraient de la mettre en oeuvre. Je vous serais reconnaissant, monsieur le ministre délégué, d'en tenir compte dans votre réflexion.