Les territoires ne sont pas prêts à la dématérialisation, comme à peu près tout le monde l'a rappelé. La fracture numérique renvoie à des questions techniques mais aussi d'usage. Nous n'avons sans doute pas assez accompagné les populations les moins à même d'utiliser la voie dématérialisée.
Il faut comprendre que le monde agricole est un peu particulier : on ne s'y informe pas forcément sur ses droits autant qu'il faudrait. L'administration doit y instaurer une relation d'homme à homme, une relation sociale, de proximité, pour mieux accompagner ceux qui en ont besoin.