Chacun ici est favorable à la dématérialisation. On sait que c'est un progrès, un gage de compétitivité et de productivité. Elle s'installe dans les habitudes, c'est une bonne chose. Des efforts considérables ont été faits dans les collectivités territoriales : par exemple, dans mon département, l'Eure-et-Loir, près de 99,5 % de la population disposera d'une connexion de 100 mégabits par seconde à la fin de 2021.
Cela étant, l'argument de Jeanine Dubié est assez juste : il faut trouver un chemin pour les personnes de bonne foi qui pourraient être frappées de pénalités s'ils n'ont pas recours à la dématérialisation, comme le prévoit cet article. En effet, à certains endroits, ce n'est pas possible. Par exemple dans mon logement actuel, je n'ai pas la chance de disposer d'une connexion de 20 mégabits par seconde ; sa vitesse n'est que de 2 mégabits, et ce n'est que l'année prochaine qu'elle s'améliorera un peu.
Il faut donc savoir faire preuve de compréhension, plutôt que de passer uniquement par la coercition. Nous savons où nous allons. Laissons un petit instant à ceux qui n'ont pas la chance de bénéficier d'être desservis dès à présent.