Je voudrais réagir aux propos de nos collègues. Il est effectivement nécessaire que les élus locaux se saisissent de ces dossiers, ce qui est d'ailleurs le cas. Les initiatives partent en effet du terrain : ce sont les élus locaux qui montent les dossiers, leur donnent une traduction concrète et créent une dynamique. Il n'en demeure pas moins que les élus doivent être soutenus financièrement, car, une fois le projet monté, les moyens techniques réunis, toutes les parties mobilisées sur un dossier – ce qui est la bonne manière de faire vivre un projet – , ne s'en pose pas moins la question du financement. C'est à ce moment que l'on a besoin de soutiens. Si le dossier n'est pas soutenu financièrement – au travers notamment du FISAC – , les élus locaux ne peuvent le mener à bien. Tel est l'objet des amendements qui vous sont présentés. Relevez que l'amendement à venir du rapporteur général ne remonte le niveau prévu des crédits que de 2 millions d'euros, ce qui se traduira par une diminution très importante du FISAC, qui n'est pas acceptable.