Je ne me l'attribue pas. C'est une contribution collective au choc démographique auquel nous allons devoir répondre. Je tenais à le rappeler avant d'aborder le sujet plus en détail.
Je suis pleinement intéressée par vos propositions et je partage l'analyse selon laquelle le reste à charge, dans notre pays, devrait être plus universel. Nous allons nous y attaquer dans le projet de loi. Mais il ne suffit pas de le décréter, car il s'agit de missions décentralisées. J'ai infiniment de respect pour les départements, et nous devons travailler avec eux. De même, il nous faut respecter les acteurs de la CNSA, plutôt que de plaquer sur elle des missions que nous n'avons pas élaborées ensemble.
La porte d'entrée de la loi sur le grand âge et l'autonomie sera le maintien au domicile, parce que les gens le veulent, parce qu'il est moins onéreux – il faut le dire – et parce que c'est ce que la société doit faire pour ses aînés et pour les personnes handicapées. C'est dans cet esprit qu'il faut aborder la discussion que nous entamons ; elle sera plus intéressante à suivre de cette manière.
Sur les amendements, l'avis est donc défavorable.