J'ajoute qu'en matière de développement commercial, les mesures fiscales sont beaucoup plus puissantes que des fonds publics d'aide à l'installation. Je crois également que la formation est un facteur clé pour le commerce de centre-ville. À titre d'exemple, lorsque l'on souhaite l'installation d'un charcutier en centre-ville, en centre bourg ou en zone rurale, la première difficulté consiste à trouver un jeune désireux d'en faire sa profession. C'est pourtant un métier formidable, une activité à laquelle chacun est très attaché ; on aime tous avoir un charcutier dans son centre-bourg ou sa commune rurale, qui vient vous apporter ses produits. Mais, dans beaucoup de communes de ma circonscription, le premier problème est que l'on ne trouve pas un jeune désireux de reprendre le commerce, parce qu'il n'a pas la formation et trouve cela trop difficile. Attachons-nous à tous les problèmes, mais arrêtons de faire croire aux Français que c'est en augmentant massivement le FISAC que nous allons permettre le développement des commerces en centre-ville,