Je vous remercie, monsieur le ministre, pour ces précisions. Je suis heureux, mes chers collègues, que vous restiez attentifs à la question de la santé mentale. Caroline Fiat et moi-même avons remis deux rapports à ce sujet l'année dernière, l'un, tout à fait précis, relatif au financement de la psychiatrie, l'autre relatif à l'organisation de la santé mentale.
Nous avons déjà discuté de la question du financement. Si l'on appliquait uniformément l'augmentation de 2 %, on figerait la carte des inégalités. Nous avons engagé, au contraire, un processus de rééquilibrage entre régions et entre établissements au sein d'une même région.
Il faut toutefois y rester très attentifs, car on oublie que la crise du covid-19 a eu une forte incidence sur ce secteur, qui était déjà en grande difficulté et qui commence à se réorganiser grâce à la réforme de son financement – que nous avons votée lors de l'examen du PLFSS pour 2020.
Il ne faut donc pas relâcher notre attention ni oublier ces établissements, ces structures, qui ont eu à souffrir de la crise. Nous n'en sommes qu'au début des conséquences économiques et sociales de la crise du covid-19 et l'année 2021 s'annonce absolument terrible, et le mot est faible, pour le domaine de la santé mentale.