J'entends ces éléments de débat. Cela fait dix ans que nous les répétons dans cet hémicycle ; et, depuis dix ans, nous constations invariablement que la télémédecine ne décollait pas dans notre pays, alors qu'elle prenait son essor partout à l'étranger. « Ubérisation de la médecine » ! Le grand mot est lâché ! Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage.
Sans vouloir vous provoquer, mesdames et messieurs les députés, si j'avais dû venir, au mois d'avril, vous demander la permission d'autoriser la téléconsultation en kinésithérapie, dans les cas de rééducation suivant la pose d'une prothèse de hanche, je ne suis pas certain que j'aurais pu prendre l'arrêté que j'ai pris. Et je vous le dis tout net : s'il y a quelque chose que je ne regrette pas, c'est d'avoir poussé les feux sur la télémédecine dans la période que nous avons vécue !