Il vise à s'assurer d'une continuité dans le suivi du PNNS, le programme national nutrition santé, c'est-à-dire dans l'application de mesures effectives de prévention et de lutte contre l'obésité.
Dans la précédente loi de financement de la sécurité sociale, le financement de Santé publique France a été transféré du budget de l'État à celui de l'assurance maladie. Or Santé publique France est un acteur pilote majeur du PNNS. L'agence mène des actions essentielles comme la diffusion des nouvelles recommandations du PNNS afin de faciliter leur mise en oeuvre, ou encore l'estimation du niveau atteint des objectifs chiffrés du programme grâce à une étude qui sera publiée en 2026.
Le rapport à destination du Parlement que nous demandons dans cet amendement permettrait de s'assurer, bien avant 2026, du bon avancement des actions du PNNS dont Santé publique France est pilote. Il s'agit aussi pour moi, et pour tous les collègues cosignataires, d'une occasion de réitérer devant l'Assemblée notre attachement aux politiques de prévention de l'obésité, devenues d'autant plus importantes dans le contexte sanitaire actuel. En effet, les personnes obèses ont constitué un pourcentage très important des personnes admises en réanimation en raison du covid-19. Par ailleurs, elles sont plus à même de développer des pathologies multiples et de souffrir d'une perte d'autonomie. Cette situation appelle donc des décisions fortes en faveur de la prévention de l'obésité ; elle exige de s'assurer d'une bonne continuité du suivi du programme national nutrition santé.