Ma proposition va dans le sens de celles de M. Réda et M. Moreau.
Il s'agit, dans le cadre de l'expérimentation du cannabis thérapeutique, – j'insiste sur ce point – , de permettre le recours à la filière française. Il serait évidemment très regrettable, d'un point de vue économique, de favoriser des productions étrangères, qui ont déjà beaucoup d'avance, puisque le cadre français est particulièrement contraignant, comme vous le savez.
Le sous-amendement vise à instaurer une solution intermédiaire, afin de ne pas accroître encore l'important retard pris par l'expérimentation : les entreprises ne seraient rémunérées qu'au bout de six mois. Ce délai nous permet de démarrer l'expérimentation dès maintenant, tout en faisant appel à des entreprises françaises, favorisant ainsi l'émergence d'une filière française de chanvre thérapeutique.