Plusieurs rapports insistent sur la nécessité de prévenir plus efficacement l'apparition de la souffrance au travail : elle prend des formes connues et identifiées, qui ont un coût pour les personnes et pour l'entreprise. Nous connaissons tous des exemples de ce phénomène. Je pense plus particulièrement aux personnes en fin de carrière qui n'en peuvent plus et qui sont obligées de s'arrêter parce qu'elles tombent malades. Le coût assurantiel de telles situations est important et doit être pris en compte. Il est regrettable que nous devions revenir chaque année sur cette question à travers des amendements. Nous ne pouvons pas faire comme si le problème n'existait pas. Il est important et doit être traité d'une manière ou d'une autre.