Pourquoi le garde des sceaux ne vient-il pas justifier ces atteintes manifestes au principe de consentement en matière de partage des données, aux droits de manifester, de se déplacer, d'ouvrir son commerce et de se rassembler, aux libertés, publiques ou non ? Nous nous apprêtons à laisser aux mains d'un seul homme le pouvoir de décider de tout cela pour les prochains mois. Et le ministre de la justice n'est même pas là pour en discuter avec nous !
Dans Le Monde de ce matin, on lisait ce propos du président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme : « Le choix a été fait d'une concentration du pouvoir entre les mains de l'exécutif. En temps de paix, la République n'a jamais connu une telle restriction des libertés. »