Vous lui remettez les pleins pouvoirs sur les deux choses essentielles aux Français : la santé et les libertés. Et vous faites ça tranquillement, pépère, d'une manière un peu désinvolte, un samedi après-midi, avec les yeux sur vos tablettes. Vous procédez comme s'il s'agissait d'une formalité, sans vote solennel, sans Premier ministre sur nos bancs, ni ministre de la justice, ni ministre du travail, ni ministre de la santé.