Cette année, on l'a dit, moins de 500 bacheliers sont restés sans affectation à l'issue de la procédure ; ils sont accompagnés par les commissions d'accès à l'enseignement supérieur. Nous pouvons nous féliciter que notre pays mette tout en oeuvre afin de trouver une solution pour chacun.
Quant à la suppression – que vous proposez dans l'exposé sommaire – de toute dotation aux établissements d'enseignement supérieur privés d'intérêt général, qui assurent effectivement une telle mission, elle ferait peser sur eux une charge insupportable, alors même qu'ils ont connu la dynamique démographique la plus forte. Elle ruinerait tous leurs efforts en faveur de l'ouverture sociale, en entraînant une augmentation inconsidérée des droits d'inscription. Parmi ces établissements, il y a des écoles d'ingénieurs de qualité qui accueillent un taux de boursiers plus élevé que certaines filières universitaires.
J'émets donc un avis défavorable.