Il s'agit d'un amendement d'appel qui nous alerte sur le nombre d'emplois dans l'enseignement supérieur et la recherche.
Nous avons déjà débattu de cette question lors de l'examen du projet de loi de programmation de la recherche, lequel prévoit, je le rappelle, une création nette de 5 200 postes relevant du plafond d'emplois de l'État, alors qu'on en avait perdu environ 3 500 au cours du quinquennat précédent. Notre pays renoue donc avec les créations de poste, ce qui se traduira, dès 2021, par 700 postes supplémentaires, dont 385 pour le programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire ».
L'amendement tend en outre à supprimer tous les crédits de l'ANR. Selon moi, ce serait là une très mauvaise manière de préparer notre pays aux grandes évolutions scientifiques à venir et à leurs applications. Il faut plus que jamais favoriser le continuum entre la recherche académique, le développement industriel et l'innovation.
Mon avis est donc défavorable.