On a probablement dû vous expliquer que le levier budgétaire pouvait être activé dans ce domaine, mais je vous rappelle que la contribution de vie étudiante et de campus peut être mobilisée. Celle-ci représente plus de 134 millions d'euros, que l'État a décidé de laisser à la disposition des CROUS et des universités, et ce notamment pour financer ces emplois.
L'enjeu principal réside plutôt dans le mode de rémunération des étudiants. Il nous faut immensément simplifier les choses et permettre aux établissements d'offrir ces emplois autrement qu'en recourant à des formes très lourdes qui exigent le service fait avant de débloquer la rémunération. Les étudiants peuvent ainsi n'être payés que six mois après la réalisation de leur mission. Voilà ce sur quoi il nous faut travailler.
Je demande donc également le retrait de l'amendement ; à défaut l'avis sera défavorable.