Dans le sillage de Mme Trisse et de M. Hetzel, je reviens sur la question de la controverse qui existe au sein de la communauté médicale : elle est d'une violence que vous ne pouvez imaginer et pèse sur la prise en charge et l'accompagnement des patients. Seule la recherche permettra de sortir de cet état de fait. Les médecins, que nous avons auditionnés plusieurs fois, en ont besoin. Qu'il s'agisse des tests de sérologie, du diagnostic, du traitement – à base d'antibiotiques ou non – ou encore des formes chroniques, il faut accentuer et, comme l'a dit le rapporteur spécial, coordonner les travaux de recherche. Faute de réagir à cette urgence, nous laisserons des patients sans réponse face à leurs souffrances, et la communauté médicale désarmée et en proie à des affrontements difficilement supportables.