En effet, nous peinons à comprendre. De quoi est-il question ? Mme Dubié vient de le rappeler : un certain nombre de nos concitoyens se trouvent pris dans le feu de la controverse scientifique. Nous appelons à ce que la recherche aille de l'avant et contribue à trouver une solution. Mme Trisse et moi – nos circonscriptions sont voisines – constatons la situation sur le terrain et lançons cet appel.
Vous êtes ministre de la recherche, madame Vidal. Il existe une demande de la société sur cette question grave et, en tant que représentants de la nation, nous assumons notre rôle en faisant certes confiance à la recherche mais en souhaitant qu'elle progresse plus vite sur tel et tel sujet. Or votre façon de rejeter nos appels, tout à l'heure sur les cancers pédiatriques et maintenant sur la maladie de Lyme, est tout à fait incompréhensible ! Encore une fois, lorsque la représentation nationale lance un message d'alerte et demande qu'il soit fait confiance aux chercheurs en leur octroyant les moyens nécessaires pour agir, vous nous opposez un refus d'ordre technocratique : non ! Entendez l'appel de la représentation nationale ! Le fait que vous vous y refusiez est vraiment très inquiétant.