J'ajoute que ces amendements visent à apporter une réponse à des dizaines voire des centaines de milliers de concitoyens qui sont affectés par une borréliose ou pensent l'être, compte tenu des difficultés de diagnostic. Depuis trois ans, Nicole Trisse et moi-même avons constaté qu'aucun progrès n'était obtenu et que ces personnes demeuraient en errance thérapeutique. Je souscris pleinement à la proposition consistant à créer une mission d'information – j'en ai d'ailleurs adressé la demande à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire car l'évolution du nombre de cas recensés est étroitement liée au changement climatique.
Il faut relever le défi. L'occasion nous est offerte, avec ce débat sur le budget de la recherche et parce que nous avons souligné l'insuffisance des moyens, de prendre des décisions pour trouver des solutions et nous hisser à la hauteur des enjeux auxquels nous faisons face.