Je souscris moi aussi pleinement à la demande que fait Mme Trisse de créer cette indispensable mission d'information – même si, comme nos collègues, j'aurais préféré que nous adoptions des crédits pour la recherche, car c'est là que réside la solution.
Je suppose cependant que nous ne sommes pas que quelques-uns ici, dans l'hémicycle, à la porte desquels on frappe pour nous alerter sur cette maladie. Je vous avoue qu'avant d'être élue députée il y a trois ans, j'ignorais l'existence de la maladie de Lyme. C'est parce que j'ai plusieurs fois reçu diverses personnes venant m'alerter que j'ai pris conscience de leur détresse et, parfois, de leur total dénuement tant elles ont l'impression qu'on nie leur maladie et leurs souffrances ; ce n'est pas acceptable.